CONCOURS PERDIR

Des conseils pour préparer le concours de personnel de direction. Site de Jean-Marc ROBIN


Educadre. Notre vocation : accompagner les futurs personnels de direction et inspecteurs

Publié par Jean-Marc ROBIN sur 6 Mai 2021, 14:01pm

Catégories : #Le concours, #Entretiens, témoignages

 Les pionniers d’Éducadre en 2015: Claude Picano, Alain Yaïche (à gauche) et José Fouque (à droite)

Les pionniers d’Éducadre en 2015: Claude Picano, Alain Yaïche (à gauche) et José Fouque (à droite)

Le taux de réussite s’élève à 47%, soit une valeur ajoutée d’environ 25 points. Celle-ci est sans doute imputable au mode d’accompagnement qui ne lâche rien ! (Claude Picano, fondateur du cabinet Educadre)

Les candidats qui préparent le concours peuvent le faire dans le cadre d’une préparation académique, à distance avec le CNED ou avec Educadre, un cabinet privé créé en 2015 par Claude Picano. Ce dernier a bien voulu répondre à quelques questions.

1-Les résultats du concours de personnel de direction viennent de tomber, quel bilan pour les candidats suivis par Educadre ? Y a-t-il parmi les candidats un profil qui s'en sort le mieux ?

Les résultats sont satisfaisants cette année encore, d’autant que notre équipe n’a pas vocation à écarter des demandes de suivi, d’où qu’elles viennent statutairement ou géographiquement. Le taux de réussite s’élève à 47%, soit une valeur ajoutée d’environ 25 points. Celle-ci est sans doute imputable au mode d’accompagnement qui ne lâche rien, comme on dit de nos jours, …et au travail en profondeur qui en découle de la part de nos candidats.

S’agissant d’un profil qui s’en sort le mieux, je dirais tout simplement qu’il n’est pas lié a priori au seul corps d’appartenance (les données statistiques des rapports du jury se retrouvent ici aussi), mais plutôt à la capacité de travail que peut déployer celle ou celui qui a choisi un programme exigeant. Notre candidat(e) la ou le mieux placée), très bien placé(e) même… est CPE, ce qui illustre bien l’idée de l'investissement comme critère essentiel !


2-Vous proposez aussi une offre d'accompagnement pour les collègues qui veulent devenir inspecteurs (IEN,IPR ou DASEN), en quoi consiste-t-elle exactement ?

Là, nous sommes sur un tout autre registre, puisqu’il s’agit d’accompagner efficacement quelqu’un qui doit construire un dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle. Ce dossier ne sera lu que par des membres d’un jury scrutant avec une rigueur absolue chacune des pièces. Doit-on rappeler qu’il n’y a aucun concours au-delà de celui d’IA-IPR. Un jury donc exigeant, et bien sûr souverain et rétif, heureusement, aux avis externes.

Nos cinq consultants, a fortiori les anciens inspecteurs généraux, font preuve d’une empathie sans faille pour aider les candidats à faire les choix qui s’imposent, pour valoriser l’adéquation de leur parcours et de leur personnalité au métier d’inspecteur, auprès d’examinateurs qui ne connaissent d'eux que ce qu’ils ont écrit. 

Un second module est institué pour la préparation des épreuves orales (exposé et entretien) : il est semblable à celui du concours PerDir, et complète les séances en binôme par une simulation pendant deux heures avec trois consultants. C’est un moment décisif sans le processus d’acculturation au métier convoité. En février dernier, nous avons ainsi repéré quelques failles dont la prise de conscience fut décisive pour la suite.

3-L'équipe s'est étoffée ces dernières années ? Quels sont vos projets pour les années à venir ?

L’équipe s’est encore étoffée cette année, avec l’arrivée d’un ex proviseur, avec une riche expérience de responsable d’une organisation syndicale. Les membres sont tous de jeunes retraités afin d’éviter tout conflit d’intérêts. Leur renouvellement progressif s’imposera naturellement au vu de cette spécificité : la ou le plus jeune est âgé(e) de 57 ans. Pour les années à venir, nous devrons, comme depuis notre création en 2015, poursuivre notre "mise à jour" par rapport aux évolutions du système éducatif, et bien évidemment à leur incidence éventuelle sur la nature des épreuves : je pense d'abord au troisième concours PerDIr [ouvert aux cadres du privé], qui n’a pas encore été programmé.

4-Les chefs d'établissement - et c'est une difficulté du métier - se sentent parfois seuls, ils ne peuvent pas toujours compter sur l'appui de pairs expérimentés ? Faut-il développer le coaching pour les CE dans le cadre de la formation continue ?

La solitude des personnels d’encadrement est un aspect récurrent du métier. Les réponses institutionnelles existent, mais elles sont encore vécues comme une stigmatisation de la difficulté. Je crois que, dans toute organisation hiérarchisée, ce ressenti est évoqué: le chef est un chef, et les échanges avec d’autres chefs est un bien nécessaire. La formation continue existe, l’IH2EF intègre peu à peu cette dimension au niveau national. Mais l’État ne peut pas financer un coaching pour chaque cadre, comme d’ailleurs pour chaque candidat aux concours… et le coaching ne peut se limiter à des échanges plus ou moins conviviaux.

 

Nb 1: Il n’existe aucun lien organique ni financier entre Educadre et Concours-personnel-direction.fr. Nb 2: Nous avons, comme chaque année, sollicité aussi le CNED pour répondre à quelques questions. Nb 3 : D’autres offres de formation – par exemple proposées par des collègues - peuvent exister sur les territoires, à chaque candidat de bien se renseigner. Nb 4 : Concours-personnel-direction.fr propose des ressources et de conseils, nous n’organisons aucune préparation « individuelle » au concours pendant l’année.

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J
Nous partîmes trois, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 13 [...] bien avant d'être encore parvenu au port.
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