Tout ce que vous écrivez dans votre dossier de présentation doit faire sens par rapport au métier de chef d’établissement.
Les résultats de l’admissibilité viennent d’être publiés, les candidats auront quelques jours jusqu’au 11 mars 2020 pour finaliser leur dossier de candidature qui sera examiné par les membres du jury. C’est donc l’occasion de rappeler quelques conseils de base.
D’abord, une évidence : il faut consacrer un peu de temps à son dossier et ne pas le bâcler, on ne peut pas le boucler en un seul week-end. Ensuite ; il faut absolument se faire relire, soit par un personnel de direction, soit par un cadre du public ou du privé. Ce regard extérieur permettra non seulement de traquer les fautes d’orthographe ou de syntaxe mais surtout de savoir si l’ensemble de votre dossier est convaincant, suffisamment lisible et clair. Enfin, il faut suivre les recommandations du rapport du jury et ne pas perdre de vue que vous ne candidatez pas à un poste de super professeur ou de super CPE ou de super psychologue mais à un poste de personnel de direction. Autrement dit, tout ce que vous écrivez doit faire sens par rapport au métier de chef d’établissement, vous devez en avoir une bonne représentation. La lecture du référentiel des personnels de direction est donc incontournable et des entretiens avec deux ou trois chefs d’établissement ou adjoints sont souhaitables.
Pour vous donner un petit coup de pouce, nous avons repris ici quelques conseils de notre ouvrage « Réussir le concours de personnel de direction ».
Savoir hiérarchiser
Commencez par votre CV, puis rédigez votre rapport d’activité et terminez par la lettre de motivation. Nous conseillons de faire assez court car les cadres doivent savoir hiérarchiser ce qui est important et ce qui ne l’est pas, ne pas se noyer dans les détails, et puis leur temps est précieux.
1-Le Curriculum vitae (Conseil : 1 page)
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Chronologique, factuel, précis, clair, lisible, une présentation agréable. Les phrases sont à éviter. |
2-Le Rapport d’activité
(3 pages maximum) |
Fluide, bien écrit. Analytique, argumenté, exemplifié, construit. Articulé avec le métier de chef d’établissement. On doit voir le « praticien réflexif » et « le bon professionnel ». On doit entrevoir le futur cadre qui est capable de « prendre de la hauteur », de relier le micro (le local, l’EPLE) et le macro (le national ou international, les systèmes éducatifs).
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3-La lettre de motivation
(2 page maximum) |
Sincère, personnelle, réflexive, parler de soi, de ses engagements, de ses activités extra-professionnelles, de ses valeurs. On doit sentir une personnalité, une volonté, du souffle. Il faut aussi savoir se projeter. Avoir un horizon, une vision et de l’ambition n’est pas un défaut dans le monde des cadres.
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A éviter absolument
Les répétitions, le style abstrait, les exemples peu pertinents, le copier-coller du référentiel du métier de chef d’établissement, se noyer dans les détails, ne pas donner le sens des sigles, les fautes d’orthographe (faites-vous relire !), un style lourd, des propos « ennuyeux » qui traînent en longueur, reprendre les mêmes exemples dans la lettre de motivation et le rapport d’activité, mentir en s’appropriant des projets ou des actions conduites par d’autres, cacher ses échecs au concours, etc.